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FLORIAN MARTINEZ

221B PRODUCTIONS


Co-fondateur de l’agence d’audiovisuel 221B Productions et du théâtre « Odéon Montpellier » à Pérols, Florian Martinez est un producteur pour le moins prolifique. Avec Guilhem Connac, son associé, et Benoît Labannierre, ils comptent à leur actif plusieurs pièces à succès dont Dans la peau de ma femme, ou encore Chéri, on se dit tout !

221B Productions ?

C’est une agence qui fait de l’audiovisuel essentiellement mais on touche à la communication. On réalise des publicités. En ce moment on peut voir un de nos spots sur BFM TV pour Arthurimmo.com.


Racontez-nous votre parcours…

J’ai commencé à faire des films lorsque j’étais enfant, avec les caméscopes de mes parents. À 18 ans, j’ai réalisé un premier projet « sérieux ». Puis j’ai fait un semestre à Paul Valéry en fac de cinéma avant d’arrêter pour faire un film. J’ai créé une association qui s’appelait Système D. Je voulais faire quelque chose qui marque et qui me permette d’accélérer ma formation. Alors j’ai tourné un péplum avec 200 figurants et 5 000 euros de budget. Puis un western, dans le Colorado provençal, vers Apt.


Ces projets ont-ils été commercialisés ?

En fait, ça ne se commercialise pas, le tout c’est que ça ne coûte rien. Et pour cela, il faut faire des appels aux dons. Quand j’ai commencé, je partais dans les rues de Nîmes d’où je suis originaire avec un petit dossier de présentation, et j’allais de commerce en commerce, pour récupérer 50 ou 100 euros.

Vous étiez déterminé…

Il le faut. C’est comme ça que j’ai réussi à réaliser un projet par an.


Comment la rencontre avec Guilhem Connac s’est-elle produite ?

C’était en 2007. Il réalisait une émission de télé chez lui en direct sur le canal 99 de Free. Une émission qui s’appelait Qui c’est qui enquête. Le concept était simple. Il s’agissait de deux enquêteurs qui avaient arrêté quatre ou cinq suspects de meurtre, et comme dans un Cluedo interactif, les personnes qui regardaient la télé appelaient via Skype pour essayer de trouver l’assassin en direct.


À quel moment vous professionnalisez-vous ?

On se lance dans des projets de séries. La première était comique et racontait l’histoire de deux flics un peu bêtes. On a réalisé deux saisons de dix épisodes entre trois et quatre minutes. Le concept ne s’est pas vendu en télé, mais il nous a permis de faire nos preuves, et nous avons été sélectionnés sur plusieurs festivals. Ensuite on a enchaîné avec un autre projet de série qui s’appelait Gouvernement. On a tourné un pilote de 40 minutes que l’on a essayé de vendre pendant deux ans. Puis il y a eu Dans la tête des gens .

Comment en êtes-vous venus à créer un théâtre ?

Un jour, Benoît Labannierre avec qui l’on avait travaillé sur pas mal de nos projets, nous a proposé Dans la peau de mon mari, une pièce restée dans un de ses tiroirs. On l’a retravaillée, renommée Dans la peau de ma femme et là ça a été le succès que c’est devenu. On a fini par se dire qu’il y avait d’autres façons d’entrer au cinéma, avec la comédie par exemple. On a ouvert l’Odéon en 2019.

Vous y jouez vos productions et d’autres que vous accueillez…

90 % sont les nôtres. C’est Guilhem et Benoît qui écrivent. Après nous avons des productions à nous, mais qui ne sont pas écrites par notre équipe.


Une nouvelle pièce bientôt ?

Tous les mois il y a une nouvelle pièce qui arrive. Donc on écrit régulièrement. Mais on est en train de réadapter une pièce de Gérard Pinter, qui sera jouée par Benoît Labannierre. C’est l’histoire d’un homme qui, dans une soirée, tue par accident toutes les personnes qui se présentent chez lui. C’est à mourir de rire. Très absurde.

Sont-elles toujours jouées ici avant d’être vendues ailleurs ?

Oui, l’Odéon c’est un peu notre labo. Ici, on fabrique, on réajuste, on corrige et on réécrit.


Où est-ce que vous en êtes de vos projets de séries ou de cinéma ?

On a des projets mais rien d’assez avancé pour que l’on puisse en parler pour l’instant.

Qu’est-ce qui vous fait envie aujourd’hui ?

On va dire que notre plus grand souhait serait d’arriver à réaliser un long métrage.

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